La
devise du CAB ..."ENSEMBLE"
C'est en 1902 que le rugby apparut dans la cité gaillarde. On jouait sur la
Guierle ou sur
la
Place Thiers. En 1904, deux clubs virent le jour : le Football Club Briviste
et le
Stade
Gaillard. En 1908, l'arrivée du 126 ème R.I. provoqua un afflux de
méridionaux. Les
plus
nombreux signèrent au Football Club Briviste. En 1911, un fort courant
d'unité sportive
groupa
à Brive tous les clubs de rugby et ce fut la naissance du Club Athlétique
Briviste.
Le
jeune C.A.B. paya lourdement son tribut lors de la première guerre mondiale
comme l'atteste
le
monument du stadium élevé à la mémoire des 27 joueurs tombés sur le champ
de bataille. En
1920,
le Club Athlétique Briviste se signala notamment sur son terrain des Bordes
où il tint
tête
à la "Vierge Rouge" du Stade Toulousain qui comptait dans ses rangs
une pléiade
d'internationaux.
Le
C.A.Briviste réussit à faire édifier un véritable stade, avec vestiaire,
tribune et
courts
de tennis. Le "Stadium" est inauguré le 25 septembre 1922. Au
programme sportif
figurait
un match entre le Stade Français et le C.A.Briviste. Battue 5 à 0, la
formation
Briviste
était la suivante : MAZEYRAT, VIALLE, JARRIGE, CONSTANT, ROCHE, (o) CORDELIER,
(m)
BEYLIE,
MARTY, COUTY, DELCAUD, BOEUF, BURG, MACARY, BOURGES, VEYSSIERE.
Attirant
de nombreux jeunes, sous l'impulsion des BOISSIERE, TRIBIER, JEANROT,
ARGUEYROLLES,
MARSALEIX,
PEYRAMAURE, l'équipe Briviste monta dans la hiérarchie des clubs Français.
L'international
PREVOST, "le Marquis", moula la bande des BARROT, LAJUGIE, REY,
TADDEI, FABRE,
MONTCUQUET,
RIBETTE... qui renversa sur son terrain les idoles du monde d'ovalie.
En
1938 à Brive comme dans de nombreux clubs, c'est l'affrontement des deux
rugbys et
l'assemblée
générale du C.A.Briviste vote le passage au jeu à XIII. Sous la conduite de
l'extraordinaire
Gallois MATHEWS, le C.A.B.XIII conserve le "Stadium" et attire la
foule
des
supporters par la qualité des rencontres. Le C.A.B.XV joua sur un terrain
contigu, dit
"municipal"
à l'endroit où s'élève maintenant le fronton de pelote Basque.
Un
procès eut lieu pour sauvegarder les intérêts du club et le XV gagna le
procès. Puis
survient
la deuxième guerre mondiale. Pendant cette période, les équipes
démantelées par les
camps
de prisonniers et de déportés, le C.A.Briviste n'a pratiquement plus
d'activité pour les
seniors.
En 1946, le public toujours fidèle à ses couleurs blanc et noir, retrouve
avec la joie
que
l'on devine son sport roi. Arrivent alors successivement au club : PRINCLARY,
PEBEYRE,
ARCALIS,
SURVIELLE, tandis que FARGEAREL, les frères BEAUSSONIE, PERRIER et PAROUTY
constituent
l'ossature
d'une future grande équipe.
En
1949, le C.A.B. est battu en demi-finale par le Stade Montois 8 à 3.
L'absence du très
grand
leader qu'était PRINCLARY, blessés devait se faire cruellement ressentir. A
l'euphorie
de la demi-finale succèdent des années de lente décadence et le fond de
l'abîme
est
atteint en 1955 lorsque le C.A.B. se retrouve en seconde division. LOMBARD, un
entraîneur
de
grand talent, établit le contact avec un jeune militaire qui joue alors à
Vichy : Amédée
DOMENECH.
Ce
joueur hors du commun qui porta cinquante fois le maillot du XV de France, eut
à Brive une
action
décisive et immédiate. Menant tambour battant la saison 1956-1957, le
"Duc", entouré de
sa
garde de fer, va conduire l'équipe au titre de champion de France de
deuxième division
contre
Bellegarde. Cette équipe, particulièrement redoutable, avait la composition
suivante :
RUE,
BASTIE, COSTAL, SOLA, RAUCOULE, (o) FREYGEFOND, (m) MORA, LACOMBE, LEFEVRE,
GOUNET,
SURVIELLE,
CHARRUE, RIVIERE, DOMENECH, FARFART. Le C.A.B. entame alors une très
brillante
ascension
avec de jeunes talents comme les BESSON, MARROT, VILLEPREUX, LEWIN,
FREYSSINET,
ROQUES
et des joueurs confirmés comme PUGET, FITE, MARSAUD. Là vont se révéler,
derrière un
pack
de belle facture, ces lignes arrières que l'on qualifiera de "petites
merveilles".
En
1965, après une saison mémorable, le C.A.B. est battu en finale à Lyon par
le S.U.Agen
sur
le score de 15 à 8. Nos lignes arrières composèrent d'admirables
séquences, mais ne
purent
renverser le rouleau compresseur Agenais. L'équipe qui eut l'honneur de
disputer la
première
finale était la suivante : VILLEPREUX, P. BESSON, M. MARROT, C. BESSON,
CASTIGLIONI,
(o)
ROQUES, (m) PUGET, BURGUET, FITE, LEWIN, NORMAND, DELFOUR, FREYSSINET, BESSOT,
MARSAUD.
En
1972, invaincu tout au long de la saison, le C.A.B. subit en finale à Lyon sa
première
défaite
contre l'A.S.Béziers qui l'emporte par 9 à 0. Tous les supporters se
souviennent encore
de
la crânerie avec laquelle nos joueurs disputèrent leur chance, mais dame
fortune n'était pas
dans notre camp. Enfin, la tenue de notre équipe allait faire taire bien des vieilles
critiques,
et l'impact de la télévision faisait connaître la qualité des porteurs de
nos
couleurs.
La composition de l'équipe était la suivante : A. MARROT, PUIDEBOIS, M.
MARROT,
MARTY,
P. BESSON, (o) ROQUES, (m) PUGET, BOULPIQUANTE, FITE, LEWIN, GENOIS, MERLAUD,
DALES,
YACHVILI, ROSSIGNOL.
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